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mercredi 11 novembre 2009

Le miracle de la bataille de Badr I


En l'an 2 de l'Hégire, 624 de J.C, les Musulmans se trouvaient en état de guerre avec les Koreichites païens qui avaient juré d'anéantir les Musulmans et d'effacer à jamais l'Islam. Les Mecquois eux, déployaient des efforts pour anéantir l'ennemi et mettre à mort le Prophète.
Sa disparition aurait réglé, pensaient-ils, le sort de l'Islam, perdant son promoteur, l'Islam se serait fondu en deliquescence et les rangs des Musulmans se seraient disloqués. On sait que la position de "Médine" était stratégique, c'était un lieu de passage des caravanes de la Mecque en Palestine et en Syrie. Les caravaniers se rendaient au pays du Nors (Cham) "Syrie", faisaient le commerce, vendaient, achetaient et revenaient à la Mecque plein d'argent.
Le Prophète que le salut de Dieu soit sur lui avait conçu le projet d'intercepter une caravane dirigée par Abou Sofiane qui revenait de Syrie, chargée de marchandises précieuses.
Mohamed réunit un détachement de 300 combattants dont 73 émigrés et 227 ansars ; 70 chameaux chargés, d'autres devraient transporter l'eau et les vivres. Il y avait peu de cavaliers, dans la troupe. En tout et pour tout, 4 chevaux conduits à la main, pour éviter de les fatiguer et afin de les utiliser à bon escient.

mardi 10 novembre 2009

Les conditions de la validité du jeûne





Le grand savant et juriste Musulman de grande renommée " Abou Hamad Al-Ghazali" nous révèle d'autres vertus cachées du jeûne, et les conditions de sa validité, dont nous nous permettons de reproduire ici quelques passages afin que le lecteur puisse davantage s'enrichir. Nous citons :" Sachez qu'il existe trois degrés dans le jeûne : le jeûne du commun, le jeûne de l'élite, et le jeûne de l'élite de l'élite. Le jeûne du commun consiste à renoncer aux désirs de l'estomac et de la chair, (...) celui de l'élite interdit à l'ouie, à la vue, à la langue, à la main et à tous les organes du corps de commettre des péchés. Quant à celui de l'élite de l'élite, c'est l'abstinence du coeur à l'égard de toutes les basses préoccupations et toutes les pensées terrestres, et tout ce qui n'est pas exclusivement et totalement Dieu- à Lui La Puissance et La Majesté..."
Le jeûne, qui est par définition l'interdiction de consommer des aliments licites n'aurait aucun sens s'il était rompu par des aliments illicites. Pareil jeûneur est semblable à celui qui construit un palais mais détruit une ville. Le Prophète que la Paix de Dieu soit sur lui a dit :" Que de jeûneurs qui, en fait de jeûne, ne récoltent que la faim et la soif."

mardi 25 août 2009

Chapitre : Le Jeûne dans la religion Musulmane


Il est curieux de remarquer le verset coranique prescrivant le jeûne, et qui attire l'attention du lecteur attentif par le terme du mot "pieux" (Peut-être seriez-vous pieux!) Coran 11-183.

L'Islam n'a pas laissé dans l'abstrait la signification exacte de la "piété", en se limitant uniquement à l'obligation du Ramadhan, elle est variée et comporte plusieurs recommandations sublimes que les Musulmans sont tenus d'appliquer:" La piété, ce n'est pas tourner son visage du côté de l'Orient ou de l'Occident (pour faire la prière). La piété c'est croire en Dieu, au Jugement dernier, aux anges, aux Livres et aux Prophètes. La piété c'est donner son argent, quelques besoin qu'on en ait, à ses proches, aux orphelins aux pauvres, aux voyageurs (démunis de ressources) et aux mendiants. La piété, c'est racheter les captifs, observer la prière, faire l'aumône, tenir son engagement, supporter avec courage l'adversité et la misére même dans leur manifestation extrême. C'est là la piété sincère et prudente." ( Coran 11-175).

Le libre arbitre de l'homme : Dieu nous enseigne à travers le Coran, qu'il dépend de chacun d'entre nous d'être pieux ou de ne pas l'être : " Tout bien qui t'atteint est de Dieu et tout mal qui t'atteint est de toi-même"
( Coran4-79)." Aucune âme ne sera responsable des fautes d'une autre"."...Qu'on ne comptera à l'homme que ses propres actes"." Et que ses actes seront jugés un jour". (Coran 3-37-38-39).

mardi 18 août 2009

Remarque préliminaire de l'auteur

Au Nom de Dieu Le Clément et qui manifeste Sa Clémence


" Appele à la voie de ton Seigneur par la sagesse et la bonne parole et discute avec eux de la façon la plus douce." (Coran16-125)


"Le monde est soutenu par quatre colonnes : le savoir des sages, la justice des grands, la prière des justes et la valeur des braves."

Cette insciption figurait sur les frontons des universités de l'Espagne musulmane.
Il peut donc être utile de savoir si cette obligation religieuse du Ramadhan, ce quatrième pilier de l'Islam, est dans l'intérêt de la communauté musulmane moderne d'aujourd'hui.

L'étude de ce sujet s'impose d'autant plus à nous Musulmans, qu'elle n'est pas dictée par la seule raison, mais est recommandée par le Coran, qui est l'autorité fondamentale et indiscutable pour tout croyant digne de ce nom.

C'est ce qui a permis à un homme comme Mohamed Abdou de dire:" L'Islam a condamné le Taglid, c'est à dire, imitation aveugle dans les croyances et l'exercice mécanique des devoirs religieux, et il lui a porté des coups décisifs..." (Extrait de " Rissalat Al-Tawhid" par Mohamed Abdou-1849-1905-, qui a été avec Djamal Ed-Dine Al-Afghani, à l'origine du mouvement réformiste appelée "Salafiya". Il est le maître à penser de la jeune école d'El-Manar et il a indiscutablement apporté une grande contribution à l'Islam contemporain.)


Car en fait, l'écrasante majorité des êtres humains (surtout en ce 20eme siècle de convulsions matérialistes), n'aspirent qu'au bonheur matériel immédiat sur terre. A ce double point de vue, l'Islam se signale comme étant un système ayant une régle de vie équilbrée répondant aussi bien aux besoins de l'âme qu'aux besoins matériels de l'homme, comme l'affirme d'ailleurs le Coran:" Il est des gens qui disent: Dieu, comble nous en ce bas-monde, insoucieux qu'ils sont des biens de l'autre monde. Il en est d'autres qui disent: Reserve-nous à la fois belle part dans ce monde et dans l'autre!...".(Coran2-198)

Comme on le voit, il est évident que c'est là l'idéal que cherche à inculquer l'Islam. Compte-tenu que le Ramadahn est prescrit par le Coran, n'est-il pas à nous Musulmans de chercher à découvrir le bien qu'il nous procure dans ce monde et dans l'autre ?
C'est pour ces raisons que la présente étude a été écrite. Pour terminer cette remarque préliminaire, il faut nous dire qu'une tentative maladroite, en partie avortée, vaut mieux que l'absence de toute tentative.

Notre lecteur attentif aura l'occasion, nous l'espérons, d'apprécier jusqu'a quel point cet écrit que nous présentons aujourd'hui remplit les conditions voulues, en s'armant de ce Ramadhan sain et pur qui se présente : ( Comme l'ancre de salut à laquelle se fixent les âmes ballotées par le doute.)



Une mise au point


Peace Be Upon You


Assalam Alaykoum Wa Rahmatouallah Wa Barakatouh


Cette mise au point est nécessaire après l'annonce d'hier de la création de ce blog pour mettre à la disposition des honorables lecteurs une bonne partie des écrits de mon père. Comme c'est bientôt le Ramadhan je vais commencer par publier certains extraits de la brochure "Pour une saine conception du jeûne" signé Mokhtar Aniba.
Je voudrais signaler aux lecteurs que s'ils veulent recopier ces textes, ils doivent au préalable me consulter, vous trouverez mon adresse e-mail sur le blog. Mon père défunt avait un principe que je respecte ici celui de faire tout son possible pour étendre le savoir religieux dans toutes les couches de la société donc c'est une marque de dévouement de ma part et de la part de ma famille que de créer ce blog à sa mémoire et pour la connaissance des lecteurs c'est ma mère qui m'a suggérée de publier ses écrits sur la toile. Merci à vous.

lundi 17 août 2009

Bienvenue aux lecteurs de mon père Mokhtar Aniba

Assalam Alaykoum Wa Rahmatouallah

Mon père est mort en 2002, c'était un diplomate Algérien hors pair et un écrivain tout ce qu'il y a de plus engagé, à ses lecteurs je promet de publier dans cet espace ses articles et des extraits de ses brochures qu'il a publié à compte d'auteur.

Merci pour votre intérêt

Madame Afaf Aniba